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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 07:00

Formats :

 

Peintures et techniques mixtes :

 F25 81/65 
F50 116/89  

P100 162/114

100/100  et 120/120

Formats supérieurs à 162 cm acceptés

Gravures ou dessins :

73/100 ou 70 / 110

 

 sculptures / Volumes ou Installations  (formats libres)

Pas d'encadrements.

 

corbuModulor.png

Le Modulor / Le Corbusier 1944

(Module +nombre d'or---> harmonie / architecture)

 

REG'ART SUR LES LIEUX

que nous habitons

La Ville

 

         1. PROJET

 

Nous vivons au quotidien, jour après jour - dans des espaces. Publics - Privés.

Nous observons notre environnement rural - urbain.

Nous voyons quelles influences cela exerce sur notre regard d'artiste.

Nous exprimons notre ressenti en peinture, photographie, sculptures ou installations.

 

Reg'Art sur ma ville, sur mon village - Reg'Art sur ma rue, sur l'endroit.

 

Habitons notre atelier en ouvrant la fenêtre sur l'extérieur. Une immersion dans le sujet. 

Situons-nous au coeur de la cité.

Au coeur de l'oeuvre.

 

Habiter. Etre habiter par.

 

« Habiter » un lieu, habiter un endroit, vivre là où nous avons construit notre univers.

Nous avons rendu la terre habitable. Depuis toujours. Le confort. L'organisation. La société.

Re-visitons nos villes, nos villages, nos quartiers. Cherchons-y le modèle, le sujet de notre peinture, de notre photographie, de notre sculpture.

L'art est dans la rue: fresques, statues, monuments, installations éphémères, spectacle en plein air, architecture. Si la ville est un musée en soi (vitrine), la ville inspire aussi.

 

« Habiter » est le propre de l'homme.

« Habiter » entremêle espace et temps.

 

Citations:

« Dans la série de termes désignant le chez-soi, l’auteur en retient trois à partir du verbe habiter. C’est un mot riche car il déborde le fait d’être logé pour l’être qui en est le sujet. Le philosophe Henri Lefebvre introduira cette notion dans la sociologie urbaine française. L’habitat est un concept large qui comprend l’habitation mais pas seulement : le trajet, le voisinage, les connaissances et les intérêts marquent un territoire. Si l’habitat relève en grande partie des compétences de l’architecte et de l’urbaniste, “l’habiter” dépend de la capacité de chacun d’être présent au monde. » Logement, habitat, cadre de vie / Thierry Paquot.

« Les clefs de l'urbanisme sont dans les quatre fonctions: habiter, travailler, se recréer (dans les heures libres), circuler. » Le Corbusier, La Charte d' Athène, 1943.

« Habiter est la manière dont les mortels sont sur terre » Heidegger.

« Les mortels sont, cela veut dire: habitant, ils se tiennent d'un bout à l'autre des espaces, du fait qu'ils séjournent parmi les choses et les lieux. »

« L'habitat est l'ensemble et l'arrangement des habitations dans un espace donné. » Jean François Thémines.

 

 

2. INSTALLATION / CARTOGRAPHIE D'UNE REGION

L'installation de l'exposition Reg'Art s'articulera autour des différents axes géographiques de la région car chaque oeuvre va représenter un lieu. L'installation est primordiale, elle fera écho à la cartographie du territoire dans un espace donné : la salle d'exposition. Visiter Reg'Art offrira la perspective d'un voyage à travers la région. Une promenade.

 

Comme chaque fois pour Reg'Art l'ensemble des oeuvres exposées formeront un tout. Priorité à la mise en lumière des travaux exposés. Priorité au respect de l'oeuvre. Priorité au respect de l'artiste.

Soumis aux choix des artistes, ces lieux - Aubagne, Marseille, Roquevaire, Aix en Provence, Cuges les Pins, Gémenos, Auriol, la Ciotat... - seront à redécouvrir.

Par définition, une installation est un lieu de passage. Le visiteur traverse ce lieu et l'habite le temps de sa visite. Nous allons donc jouer doublement sur le thème de l'exposition et sur le principe de l'installation :

un lieu habité par des lieux.

Forcément, les artistes vont réinventer leur ville. Réinventer leur paysage et donner ainsi à voir ou à découvrir « autre chose ». Car l'oeuvre ne peut pas être qu' une pâle copie de la réalité.

Ici, l'oeuvre ne sera pas à consommer comme on regarderait un dépliant touristique. Il sera forcément question d'invention, d'imagination. Une oeuvre d'art n'est pas seulement une manifestation du savoir faire et de technicité.

Reg'Art ne sera pas le regard sur la réalité d'un paysage, Reg'art donnera à voir ce qui est capital et caractéristique de l'oeuvre d'art : son originalité plus encore que sa technicité. « L'art ne reproduit pas le visible mais rend visible  » Paul Klee.

N'allez pas croire que les artistes vont déplier leur ingéniosité à démontrer l'espace réel qui nous entoure. Le résultat de leur observation sera ouvert. Imaginatif. Libre. Il fera écho à la réalité de ce qui est présent dans nos villes. Mais sera surtout une création donc une invention.

Visiter l' exposition sera une marche, une randonnée à travers l'espace du « musée » certes. Mais cette traversée proposera de reconnaître les lieux, les villes, les paysages. Interactivité dynamique qui rendra vivante la visite de l'exposition : « je traverse un espace pour reconnaître ou découvrir des lieux de ma région ». Chacun regardera ce que l'artiste aura vu.

Et fera comme lui, l'expérience d'une re-lecture de l'espace urbain.

Un fil directeur pourra être envisagé. Une marche à suivre.

Pour la bonne cohésion des oeuvres présentées, plusieurs formats seront proposés aux peintres, dessinateurs et photographes. Le format sera libre pour les volumes. 

 

   3. SELECTION

 

Plus que jamais l'appellation « Création Locale » prend du sens dans ce projet.

La création locale va donner à voir la Région.

La mise en avant d'un groupe d'artistes régionaux, est un choix culturel et social que Reg'Art a poursuivi tout au long de ces 15 dernières années, répondant ainsi à une attente chaque fois renouvelée :

 

° Exposer ensemble °

 

Collective, cette manifestation artistique se destine au public par sa familiarité, sa connivence, ses relations. Créer au sein de la cité, au contact du public, celui-ci a répondu tout au long de ses années par une fidélité exemplaire forte d'une curiosité chaque fois attisée par les thèmes proposés.

Ceci dit, en faisant le choix d'ignorer toute sélection, et en ouvrant au plus grand nombre les inscriptions, Reg'Art a contredit le principe majeur et primordiale de l'élitisme dans l'Art :

A la base, la victoire de la qualité sur la quantité est nécessairement indiscutable. Sélection. Le choix des musées d'Art Contemporain celui des galeries, est à considérer comme une « bonne chose » dans la mesure où effectivement, il ne faut pas chercher la « rentabilité » en matière de Culture Artistique. Il faut chercher la qualité (?). Si on en croit le directeur de la villa Médicis (Arte journal du lundi 23 Juin 2014), Eric de Chassey, la création n'est pas destinée à tout le monde. L'Artiste avec un grand A, serait rare.Oui dirons-nous, la vulgarisation de la pratique artistique nous oblige à considérer cette réalité : l'oeuvre d'Art est rare.

Mais est-ce bien raisonnable ?

L'avant scène de la création Artistique, ce que l'on appelle couramment « l'Art Contemporain » où il est question d'excellence, de prestige, de professionnalisme, présente la plus part du temps une mise en abîme. Celle du visiteur inculte à qui il manque les clés. Vertige vécu par celui qui ne sait pas (entendons par celui qui n'a pas la culture) sur celui qui sait.

Prenons en exemple la très troublante exposition des oeuvres de Mona Hatoum au cours de l'année 2013 dans la Chapelle des Pénitents Noirs. Bien que l'émotion pouvait traverser le visiteur sans qu'on lui ait forcément décodé l' écriture de l'exposition, de nombreux témoignages ont manifesté leur impouvoir à la lecture de cette oeuvre. Qualifierons-nous dès lors, cette exposition comme appartenant à un « art élitiste » ?

Le désintérêt du public pour certaine forme d'Art justifierait-il qu'on ignore l'Art Contemporain ? Certainement pas. Au contraire. Cependant, il nous faut pas ignorer l'idée reçue selon laquelle, ce qui est inaccessible serait forcément génial ? Et ce qui est « populaire » serait forcément médiocre ?

La programmation d'un centre d'Art Contemporain ne peut pas ignorer ses artistes locaux au même titre qu'elle se doit de proposer des artistes renommés. Une politique Culturelle audacieuse qui offre une diversité dans sa programmation est garante d'une identité propre.

Comprenons cependant que Reg'Art par ses choix et ses principes, s'aligne naturellement dans le courant d'Art Contemporain puisque son audace et son originalité réside justement dans le courageux parti pris de ne pas sélectionner et de faire avoisiner dans le même espace, des oeuvres de professionnels et celles d' amateurs. Ce parti pris est une particularité qui donne à Reg'Art sa dimension « conceptuelle » moderne et contemporaine.

 

 

   4. JOURNÉE DE LA FEMME

 

Exposition thématique, le parti pris de « mettre en avant la création locale » s'est articulé autour d'une réalité : « De par leurs positions sociales lors des périodes de l'histoire, les femmes furent plus ou moins marginalisées et ne furent pas considérées comme les égales de leurs homologues masculins. Certaines d'entre elles ont pu cependant accéder à une reconnaissance artistique selon les époques. Ces différences se sont réduites à partir du XXe siècle. »Wikipedia

Depuis l'exposition « Reg'Art sur la violence faîte aux femmes dans le monde » en mars 2013, Reg'Art ouvre l' inscription aux artistes hommes. Cependant l'exposition reste en majorité un exposition de femmes.

Si en Europe et en France en particulier, les femmes sont libres de pratiquer une activité artistique, dans de nombreux pays, l'interdit les confine encore aux tâches subalternes.

Cependant, l'exemple de l'Espagne dont le gouvernement conservateur de Mariano Rojoy a approuvé un projet de loi visant à supprimer l'avortement sauf en cas de « danger prouvé pour la vie ou la santé physique de la femme ou après viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable »démontre la fragilité des libertés fondamentales acquises.

La journée de la femme prend toute sa mesure face à la fragilité des libertés concernant les femmes, où que ce soit dans le monde.

Souligner la journée de la Femme, est une action qui rappelle que nous devons jamais oublier cette fragilité.

 

"Le centre de nos villes est vide" disait ma prof de dessin aux Beaux Arts, je ne comprenais pas : j' habitais Marseille,  j'y avais tout mes repères: mon appart', mes bars, mes rues ... J'y mangeais, j'y dormais, j'y faisais la fête. Marseille m'engloutissait et je la digérais tous les jours. j'aimais Marseille comme on aime un vivant.

 

Mercredi 30 juillet 2014,

Martine Huet 

      

 

 

Contact:

Maison des Jeunes et de la Culture

Les Aires St Michel / Aubagne 13400

tel: 0442181717

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